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- ARTICLE 1 -

Découverte

ARRIVÉE ET DÉCOUVERTE 


Quand on intègre une nouvelle entreprise en tant que responsable financier, on anticipe ses premières semaines : rencontre avec les partenaires financiers, découverte de l’environnement IT, analyse des flux internes et externes, financiers et opérationnels… Et ce fut précisément l’objet de mes premiers jours chez DAGO.
En revanche, on s'attend moins à se voir proposer de travailler sur un projet autour du développement durable ! Il est vrai que le sujet avait été abordé très tôt lors de ma rencontre avec Mathieu et Matthieu (appelons-les M+M), les deux fondateurs de l'entreprise. La volonté de DAGO de permettre et promouvoir une production locale et la dimension durable du projet d’entreprise avaient fortement contribué à ma décision de rejoindre l’aventure. Me voilà donc embarqué dans le projet RSE Sustainability de l’entreprise !

Pour le piloter, M+M ont fait appel à François-Charles, actionnaire de l’entreprise et fondateur de l'agence Newwell, agitateur de sustainability. La première réunion regroupe autour de la table M+M, François-Charles et plusieurs collaborateurs de DAGO.
Après une rapide présentation par M+M du pourquoi de ce projet, François-Charles nous expose les avantages que l’entreprise et l’ensemble de ses parties prenantes (salariés, clients, actionnaires, fournisseurs …) retirent de cette démarche. Bien que déjà convaincu par le sujet, ce rappel permet de mettre des mots et donner des billes pour convaincre les réticences internes et externes.
Sur l’impulsion de François-Charles, il est convenu d’abandonner le terme « RSE » pour « SUSTAINABILITY ». L’acronyme SUSTAINABILITY fait référence aux Sustainable Development Goals de l'ONU (17 SDG's) qui sont un des fondements de la démarche de transformation B Corp. L'ONU définie le sustainable development comme un développement qui adresse les besoins du présent sans toutefois compromettre le développement et bien-être des générations futures.

Dans cette démarche Sustainability, plusieurs grands chantiers sont présentés et je décide de me positionner sur deux d’entre eux : la certification B Corp et le bilan carbone. Étant d'ailleurs intimement liés, je reviendrai dans des articles suivants sur le pont entre les deux sujets.


B CORP, KÉZAKO ?

Avant d’aller plus loin, il est important à mon sens de rappeler ce qu’est « B Corp » ! Le label est né à Philadelphie au milieu des années 2000. Il a pour objectif de certifier les entreprises privées lucratives qui ont fait le choix d’intégrer des objectifs sociaux, sociétaux et environnementaux dans leur modèle économique et l’ensemble de leurs interactions.


Dit comme cela, c’est assez creux … et pourtant ! Comme vous le découvrirez au cours des prochains articles, il ne s’agit pas d’un simple tampon qu’on achète pour se donner bonne conscience ou d’une démarche réalisée à la (seule) demande du service Marketing. C’est la raison pour laquelle cette certification prend un essor mondial et que des marques aussi différentes que « Patagonia », « Change.org », « Nature et Découverte », « Bjorg » ou la « CAMIF » ont fait le choix de celle-ci.


La première réunion dédiée à B Corp nous donne d’ailleurs un premier aperçu de l’étendue du chantier et des modalités de réalisation du projet.
Plus de 200 questions réparties sur 6 thématiques que sont : la gouvernance, les collaborateurs, la collectivité, l’environnement, les clients et la transparence. Plus que des questions, il s’agit en réalité de sujets sur lesquels l’entreprise va devoir se positionner : est-ce que je le traite déjà, est-ce que je prends le sujet en main ou est-ce que je décide de faire l’impasse ? À chaque sujet est attribué un nombre de points qui varie selon le sujet et la profondeur de la réponse apportée. Bonne nouvelle, le questionnaire est positif et non punitif : tout sujet non traité équivaut à 0 et il n’existe pas de point négatif.
Pour donner des ordres de grandeur, les entreprises allant au bout de la première démarche de constatation de l’existant ont en moyenne 55 points quand il est nécessaire d’en avoir 80 pour être certifié. Les entreprises françaises certifiées ont un score moyen de 90 points. Il apparaît donc clair que les entreprises doivent travailler et engager des plans d’action pour obtenir la certification.

Après ces premières phases de découverte et de mise en mouvement, vient le dépôt officiel du questionnaire. Par la suite, un auditeur de BLab est détaché pour venir contrôler l’effectivité des réponses apportées à travers une revue des éléments justificatifs mis à sa disposition. Dans le cas de désaccord, une discussion peut s’engager pour faire comprendre son point de vue et/ou amener à prendre des actions supplémentaires pour obtenir les points associés.

On comprend donc assez rapidement que la certification B Corp n’est pas du tout un simple questionnaire en ligne. Les premières estimations que l’on récolte nous font anticiper un chantier d’environ une année complète entre le lancement du projet et la certification. Mais cela renforce notre détermination et notre volonté d’avancer le plus rapidement et le plus efficacement possible sur ce projet d’entreprise.

Il ne reste plus qu’à se mettre au travail …

David, directeur financier

LA SUITE BIENTÔT ...

Dagoma s'est donc lancé dans le projet B Corp ! Nous vous raconterons les prochaines étapes et les détails de ce long processus dans de futurs articles, soyez prêts ...

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